I) La France, ce pays qui contrairement au reste du monde...
Possède une législation un peu particulière que l’on appel “Code Rurale” et qui défini certaines choses dont une mention un peu particulière : “un chat né en France ne peut porter la mention "de race" que s'il est inscrit sur un livre généalogique reconnu par le ministère chargé de l’agriculture."
Cette mention viens apporter au regard du droit une “garantie” supposée quand à l’appartenance à une “race” en permettant en théorie de régler les problèmes de fraudes.
En théorie, un chat possédant un pedigree est donc confirmé “légalement” que c’est bien un chat appartenant à une “race”. C’est sensé être simple sauf que... en réalité c’est un peu plus compliqué que cela.
Cette mention viens apporter au regard du droit une “garantie” supposée quand à l’appartenance à une “race” en permettant en théorie de régler les problèmes de fraudes.
En théorie, un chat possédant un pedigree est donc confirmé “légalement” que c’est bien un chat appartenant à une “race”. C’est sensé être simple sauf que... en réalité c’est un peu plus compliqué que cela.
Car pour être déclaré appartenant à une “race”, le chat doit répondre à une norme appelé “standard de race” qui est sensé pouvoir définir une grille d’évaluation et ainsi nomenclaturer le vivant avec des spécifications précises d’apparence (cf : http://www.korat-celeste.com/le-korat/le-standard-loof).
II) Le standard, une nomenclature arbitraire...
A partir du moment ou on défini des caractéristiques pour définir une race, on impose de facto un périmètre limitant la diversité de la “race” que l’on est sensé décrire.
Se faisant, les éleveurs sont appelés se conformer à cette nomenclature et à exclure tout individu non conforme à celle-ci.
Se faisant, les éleveurs sont appelés se conformer à cette nomenclature et à exclure tout individu non conforme à celle-ci.
On commence ainsi à voir ainsi se dessiner l’effet pervers de ce système sur la biodiversité car en excluant ainsi des individus non conformes aux yeux de la nomenclature on s’interdit de maintenir le caractère naturel et diversifié de la “race”.
La mise en place d’un signe “=” entre la généalogie et le standard est le paroxysme d’une stupidité que provoque la corrélation entre la mention “race” et l’obtention d’un pedigree émis par un livre généalogique reconnu par le ministère chargé de l’agriculture.
Ainsi, si génétiquement le chat appartient bien à une race par sa généalogie mais si administrativement il n’est pas conforme, il ne sera pas reconnu comme étant de “race” ; la pirouette administrative pour régler ce problème étant de le qualifier “d’apparence à la race”.
Mais du coup, si il n’a que “l’apparence” d’un chat de race, ce n’est donc pas un chat de “race” !
Voilà, le résonnement simpliste mais implacable qui contribue à la perte de diversité inexorable qui découle de ce système sur les “races”.
III) Appartenance, apparence et généalogie...
Pour appartenir à une race, il faut donc que le chat, son apparence et sa généalogie et sa provenance soit reconnue et normalisée par un organisme normalisateur.
Mais que faire quand l’organisme qui défini la norme décide de façon arbitraire une norme en s’appuyant sur des règles subjectives et non sur un consensus scientifique ?
Mais que faire quand l’organisme qui défini la norme décide de façon arbitraire une norme en s’appuyant sur des règles subjectives et non sur un consensus scientifique ?
Que faire quand la norme a comme effet pervers de légitimer des pratiques qui aboutissent à l’appauvrissement de la diversité génétique de la race ?
Que faire quand des chats appartenant génétiquement à une race se retrouvent ainsi exclus de la mention “race” pour des raisons... politiques ?
Obligeant ainsi les éleveurs à des complexités administratives, des restrictions et des règles qui vont ainsi les décourager à maintenir un pool génétique diversifié et les obliger à rester uniquement dans le périmètre définie par le standard.
IV) Notre réponse...
Nous avons décidé, par amour des chats que nous élevons, de nous inscrire à un programme de préservation et de promotion d’une race, Le Maew Boran dont le Korat et le Thaï Burmese sont issues dont l’organisme normalisateur ne reconnait pas et ne veut pas reconnaître l’existence car cela ne correspond pas à ses grilles normatives et pour d’autres raisons... politiques.
Ce programme de préservation s’appuis sur une traçabilité génétique, donc d’une généalogie qui permet d’éditer un document certifiant l’appartenance à la race “Maew Boran” et à la famille au sein de la race puisque celle-ci comporte un certains nombre de familles identifiées scientifiquement grâce à la génétique.
Ce n’est donc plus une nomenclature arbitraire qui défini l’appartenance à une “race” mais bien des faits scientifiques prouvé par la génétique.
Le document certifiant de la généalogie du chat est donc enregistré par un organisme en charge du programme de préservation de la race Maew Boran à savoir la Timba.
Mais la Timba n’est pas reconnue par le ministère de l’agriculture comme un organisme normalisateur puisque c’est un organisme étranger (Thaïlande). Par conséquent, administrativement, les chats disposant d’une généalogie certifiée par cet organisme ne sont pas reconnue en France comme étant...des chats de race ! (sic !)
Mais la Timba n’est pas reconnue par le ministère de l’agriculture comme un organisme normalisateur puisque c’est un organisme étranger (Thaïlande). Par conséquent, administrativement, les chats disposant d’une généalogie certifiée par cet organisme ne sont pas reconnue en France comme étant...des chats de race ! (sic !)
V) Transparence.
Conscient de ce problème, nous avons voulu être parfaitement transparent en ce qui concerne la différence entre un chat reconnu par l’organisme normalisateur nommé par le ministère de l’Agriculture Français et la Timba
Sur notre site Internet et sur notre page Facebook nous avons indiqué clairement la différence entre les deux systèmes (http://www.korat-celeste.com/notre-chatterie/les-pedigrees). Nous avons aussi décrit les caractéristiques précises et le périmètre de notre travail à travers de nombreux articles sur notre site Internet.
A nos yeux, appuyé sur des arguments scientifique, il n’y a pas de différences génétiques entre les chats enregistrés sur l’un ou l’autre système mais nous faisons une différence administrative afin que les adoptants aient connaissances de cette particularité et au regard de la particularité du système législatif Français.
Les chats portant la mention “Korat” sont enregistrés auprès du livre généalogique reconnu par le ministère chargé de l’agriculture et porte la mention “Chat de race Korat” et ont un pedigree émis par l’organisme normalisateur Français.
Les chats portant la mention “ Maew Boran - Korat” sont enregistrés auprès de l’organisme chargé de la promotion et de la préservation de la race Maew Boran et porte la mention “Breed - Variety : Chat Maew Boran - Korat (ou Maew Boran - Thaï Burmese)”.
Il n’y a donc pas de confusion, ni de mélange entre les deux systèmes.
Les chats portant la mention “ Maew Boran - Korat” sont enregistrés auprès de l’organisme chargé de la promotion et de la préservation de la race Maew Boran et porte la mention “Breed - Variety : Chat Maew Boran - Korat (ou Maew Boran - Thaï Burmese)”.
Il n’y a donc pas de confusion, ni de mélange entre les deux systèmes.
Nous sommes parfaitement conscient que cela apporte une confusion, et par conséquent nous voulons être parfaitement clair et précis quant à la qualification des chatons que nous vendons.
Nous restons bien évidemment totalement à la disposition des adoptants pour répondre aux questions qu’ils pourraient avoir à ce sujet mais il nous a semblé nécessaire de faire une mise au point.
Nous restons bien évidemment totalement à la disposition des adoptants pour répondre aux questions qu’ils pourraient avoir à ce sujet mais il nous a semblé nécessaire de faire une mise au point.
Gabriel Lemonier
Bipède de la Chatterie du Korat Céleste